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Les différentes phases d'un tsunami

(Veuillez cliquer sur chaque animation pour en découvrir son contenu)

 

 

Le tsunami peut avoir pour origine un séisme (majeure partie des cas), une éruption volcanique ou encore un glissement de terrain. 

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1-LES CAUSES

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 Quatre types évènements essentiels et de grande ampleur peuvent être à l’origine d’un tsunami. Il s’agit, du plus fréquent au plus rare :

  • de séismes sous-marin;

  • d'effondrements de couches sédimentaires (ou glissements sous-marin);

  • d'explosions volcaniques;

  • de chutes de météorite.

           Nous allons nous attacher à décrire ces trois premières causes, les seules à avoir déjà été observées dans l’histoire de l’humanité.

           Les séismes sous-marins

La croûte terrestre est constituée de plusieurs plaques dites tectoniques, il arrive que de tels mouvements provoquent le rapprochement, puis la collision de deux de ces plaques : une fois celles-ci côte-à-côte, elles cessent temporairement leur progression. Petit-à-petit, au cours du temps, les contraintes s’accumulent.

En général, toutes ces pressions se libèrent en un très court instant, ce qui dégage une énorme quantité d’énergie: l’une des plaques plonge sous l’autre, cette dernière continuant sa progression.

La zone où se déroule ce phénomène est appelée zone de subduction. Le raz de marée le plus célèbre d'origine sismique est, bien sûr celui survenu le vingt-six décembre 2004 et résulte d’un choc entre les plaques indienne et eurasiatique.

           Les glissements sous-marins

       Se produit en général dans les zones où les rebords du plateau continental sont peu distants des côtes (quelques centaines de mètres au maximum). Les sédiments apportés par les fleuves se déposent sur le talus océanique. Lors de violentes crues des fleuves, il arrive que plusieurs des couches superficielles s’effondrent vers le bas du talus, produisant un effet comparable à celui d’un séisme sous-marin.

          Les explosions volcaniques

       Il s’agit d’un phénomène qui se produit uniquement à proximité d’une île volcanique dont le volcan est actif. Il arrive que l’eau de mer pénètre à l'intérieur d’une cheminée. Le contact entre le magma et l’eau provoque une explosion énorme, qui entraîne le plus souvent l'effondrement de l’édifice volcanique sur lui-même. Ce sont les remous de l’eau de mer suivant cet effondrement qui créent un tsunami.

           L’île de Santorin, dans l’archipel grec, en forme de fer à cheval, peut nous donner une idée de la puissance de l’explosion et du tsunami qui s’ensuivit.

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2-LA FORMATION ET LA PROPAGATION

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L’effondrement ou la cassure des structures que nous avons vus dans la partie précédente créent une zone de dépression où l’eau est immédiatement aspirée. Ce déplacement, qui met souvent en mouvement des masses d’eau énormes, se propage jusqu'à la surface de l’océan, où un immense creux est alors observable. Les vagues ainsi créées se propagent en cercles concentriques autour de la zone de cassure ou d'effondrement. Ensuite, lorsqu’un tsunami arrive sur les côtes, étant donné que le sol est bien moins profond, un pression s’exerce dans l’eau et la vague prend de plus en plus de vitesse, se fait plus puissante et plus haute.

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3-LES CONSÉQUENCES

 

Comme vous pouvez vous en douter, l’arrivée d’une telle vague cause d’énormes dégâts. En effet, la masse de l’eau est énorme tout comme la vitesse de la vague, qui atteint en moyenne 800 km/h. De plus, avant d’arriver dans les eaux côtières peu profondes, l’amplitude de la vague ne dépasse guère 50 cm, elle peut passer inaperçue.

De plus, dans de très nombreux cas, il n'y a pas qu'une seule vague, plusieurs se suivent. Les dégats sont donc d'autant plus grand qu'il y a de vagues. La période peut être très grande, une heure par exemple. Cela occasionne des pertes humaines plus importantes car les survivants de la première vague n'ont souvent pas le réflexe de s'enfuir, ils croient que la catastrophe est terminée alors que ce n'est que le début. Par exemple, lors du tsunami du 24 décembre 2004, 7 vagues se sont abattues sur les côtes.

Les dégâts sont donc considérables : arbres arrachés, immeubles dévastés… Tout n’est plus que ruines.

De plus, les tsunamis occasionnent des dommages le long des côtes, ceux-ci sont de multiples types. On peut les distinguer en deux catégories :

    -les effets morphologiques : plages érodées, récifs coralliens détruits et le recul de la plage comme par exemple au Nicaragua, sur la plage de Marcella.

    -les effets écologiques : destruction de la végétation, transport de débris coralliens à l’intérieur des terres, végétation tuée à cause de l’eau salée.

De plus, l'économie locale des zones touchées est sévèrement affaiblie après un tel phénomène. En effet, les installations maritimes et portuaires sont endommagés ou voir complètement détruits. Le nombre de maisons emportées par les vagues ou qui sont détruites est également très important. On retrouve ensuite de nombreux dégâts d'ordre publiques comme l'endommagement des chemins de fer,des routes, des centrales électriques ou nucléaire comme celle de Fukushima en 2011. Le bilan économique est donc d’autant plus lourd et peut s’élever jusqu’à plusieurs milliards de dollars comme au Japon en 2011 (les destructions sont estimées à 150 milliards de dollars). Les tsunamis provoquent également de lourds bilans humains : comme durant le tsunami de Sumatra qui provoqua plus de 238 000 morts, d’innombrables blessés et des personnes délogées. Les conséquences écologiques sont aussi très importantes:  pollution de l’environnement par les matériaux, pétrole, et autres substances chimiques comme les déchets radioactifs qui remontent à la surface  lors de la destruction des infrastructures.



 

 les tsunamis ont la plupart du temps lieu dans les pays dont le tourisme est une source de revenus très importante. Les hôtels sont détruits et tout est ravagé, le temps de reconstruction est très long, ce qui occasionne d'énormes pertes. Les populations locales, souvent des pécheurs sont elles aussi très touchées. Leurs bateaux sont détruits et leurs maisons, qui souvent ont été construites sans prêter attention à ces phénomènes subissent d'énormes dégâts. La priorité est de réparer les complexes touristiques, ils reçoivent donc moins d'aide même parfois pas du tout. L'aide internationale permet d'aider ces pays à tout remettre en place, mais cela est très long et laisse des séquelles inaltérables, sans parler des pertes humaines souvent importantes qui accompagnent ce genre de catastrophes.

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